du 07. au 11. août 2021
proposé par valérie pourtier / daria lippi / juliette salmon avec les artistes et chercheuses de l'équipe de recherche joséphine kaeppelin / julian condom-rouhet / silvia gallerano / virginie vaillant et avec élodie brochier
Il y a 17 ans, après avoir obtenu mon diplôme fédéral et enseigné 7 ans le Qi Gong en France, j'ai tout quitté pour m'installer en Chine. Le Qi Gong m'avait fait pénétrer dans un monde, une voie de vie, de transformation dans laquelle je voulais m'immerger. Explorer, éprouver, comprendre. Je suis partie confiante, sûre de trouver un maître, alors que je ne parlais pas un mot de chinois et que je n'avais aucun contact. La vie m'a donné raison. J'ai atterri dans le Yunnan et commencé les entraînements avec l'ex entraîneur de l'équipe nationale de wushu, trois semaines plus tard.
Un maître me guidant vers le suivant, pendant 8 ans, j'ai suivi une formation traditionnelle auprès de quatre maîtres successifs. Et vécu en monastère bouddhiste et taoïste, auprès de deux d'entre eux, plus de cinq ans.
A leur côté, j'ai eu le bonheur d'étudier le Qi Gong, le Tai Ji, la méditation, les sons bouddhistes, le Wushu…, de consacrer chaque jour à apprendre, à pratiquer, à chercher, à vivre pleinement la voie initiatique des arts martiaux à la source des enseignements.
Au fil des ans, j'ai orienté mon travail sur la recherche pour comprendre comment la pratique et les enseignements transformaient mon corps, ma perception, ma conscience, mon comportement. Pendant 8 ans, j’ai étudié les techniques martiales internes et externes, identifié et référencé les processus biologiques (corps-cerveau) qui sont activés par la pratique (certains enchaînements, certaines techniques augmentent notre capacité à l'empathie, à la bienveillance, alors que d'autres vont avoir de l'influence sur notre capacité de réguler notre rythme cardiaque, nos émotions, ou même d'augmenter nos capacités cognitives) et mis au point une méthodologie, une pédagogie qui font la spécificité de mon enseignement.
